Morgana Pendragon ; Soeur jumelle d'Arya et elle ne le sait pas.

Perdu voilà ce que je suis… Il y a 17 ans de cela, je suis née, oui, je suis née, mais de qui ? Cette question m’a toujours traversé l’esprit et pourtant sans jamais de réponse. Je me rappelle d’une voix féminine, je me rappelle de pleur, sûrement mon premier cri ou un cri de quelqu’un d’autre. En tout cas, ma famille restera toujours ma famille, même si ce n’est pas la réelle.

17 années dans le passé, mon cri résonna partout dans la chambre du château, il n’y avait pas eu mon cri, il y avait eu un autre cri avant le mien. Celui-ci de ma sœur, ma sœur jumelle. Sans même pouvoir la voir, sans même pouvoir voir ma mère, on me sort de la chambre et arrivée bien loin afin que l’on ne puisse pas m’entendre, mon cri retenti, j’avais failli mourir ce jour-là. Si mon cri n’était pas sorti, je serais d’ailleurs morte à l’heure d’aujourd’hui. Galopant dans les bras d’un étranger, dans un gros drap afin de ne pas attraper froid, je m’éloignais de ma mère, de ma sœur et de tout ce qu’il y avait avec. Mes pleurs résonnèrent dans les plaines, cet étranger n’essayait même pas de me faire taire, puis je m’endormis.

À mon réveil, je me remis à pleurer. J’avais faim, tellement faim… Me trouvant près d’un feu, je pouvais sentir sa chaleur à travers la couverture. L’étranger, arriva vers moi et me nourrit de lait avec un goût spécial. Après cela, comme tout bébé, je me rendormis paisiblement, j’avais été nourri, j’étais au chaud, quoi demandé plus ? Une famille peut-être ?

De nouveau réveillé, cette fois-ci, j’étais de nouveau dans les bras de l’étranger, toujours en galopant, je ne sais pas combien de temps, nous avons voyagé, mais je ne pleurais plus, je me sentais en sécurité dans ses bras. Puis, nous voilà arrivée à l’endroit où celui-ci voulut m’amener. À cet instant, j’entendis une voix d’homme, une voix qui remercia l'étranger de m'avoir amené à lui. En fait cet étranger qui m'avait apporté ici n'était qu'un sbire, un sbire de celui qui me voulait vraiment. Mais pourquoi me voulait-il ? En tout cas, à cet instant, j’étais chez moi.

Les années passèrent, je ne connaissais pas la vérité, mais j’avais un père et un grand frère qui m’aimait, quoi demander plus ? Mon père m’enseigna dès mon plus jeune âge, l’art de la magie et me donne quelques dons, j’en suis fascinée et j’adorais la manier, dommage que sur l'île ce n'est pas possible. J'apprend donc à faire des potions et suis prête à apprendre après ma sorti de l'ile à me métamorphoser en qui je le souhaite et surtout me transformer en animal, surtout en panthère noir... Plus je grandissais et plus je me trouvais faible par rapport à mon frère, lui qui pourra régner sur le trône après avoir tué le fils d'Arthur, comment s’appelait-il déjà, Vanyel… Je me mets alors un but, un rêve et il fallait que je le réalise. Pas celui de régner à la place de mon frère bien sûr, même si cette envie et là. Mais de séduire ce pauvre prince, afin de le faire tomber sous mon charme et surtout, me faire un fils. L’héritier du trône à sa mort… Alors oui, je perdrais beaucoup peut-être, quand je ferais régner mon fils, mais je pourrais enfin montrer qu’une femme n’a rien de moins qu’un homme, au contraire, nous les femmes, nous avons l’intelligence et ceci est même notre grande force.

1 mois avant la rentrée à l’académie, mon père me donna une lettre afin de me dire que je suis acceptais là-bas. Une académie ? Pourquoi faire, j’avais étudié auprès de lui toutes ses années, je n’avais pas envie de partir… Il me dit également de faire attention là-bas, que quelqu’un me ressemblera comme deux gouttes d’eau. Pourquoi ? Qui était cette personne ? Mon père me dit alors la vérité. Je lui en ai voulu et je partis après toutes les explications dans ma chambre. J’ai tout fait pour ne pas le recroiser avant mon départ à cette académie où je vais devoir me cacher afin de ne pas dire qui je suis réellement.

Le jour enfin arrivée, je suis prête pour cette académie, prête à réaliser mon rêve. Mais suis-je prête pour croiser celle qui est ma sœur jumelle ? Pas vraiment, je ferais d’ailleurs tout pour ne pas la croiser… Et pourquoi pas en jouer !